A Grenoble
L’ADTC de Grenoble, accompagnée d’une demi-douzaine d’autres assocs (cyclistes, handicapés, piétons), ont mené une action du type "j’en ai pour deux minutes" en centre ville aujourd’hui à midi avec entre 30 et 40 participants.
Au menu, blocage avec grosse banderole, vélos et fauteuils de quelques rues et surtout du cours Jean Jaurés (2x2 voies + ligne de bus en site propre de chaque côté). Les bus sont passés mais pas les autos pendant deux minutes montre en main.
Bon accueil de certains automobilistes mais pas tous loin de là. Excellente couverture médiatique avec deux TVs locales (F3 et M6), deux radios et le Dauphiné Libéré.
A noter que la Police, qu’on ne voit JAMAIS à cet endroit (c’est pour ça qu’on l’avait choisi !), nous avait un peu devancé sur notre lieu de rendez-vous et avait commencé à faire le ménage parmi les automobilistes garés en double-file et présents dans leur voiture. Ca n’a pas empêché ceux stationnés sur le trottoir de se faire verbaliser (une demi-douzaine environ) avec une contravention à 135 euros !
Devant la facilité déconcertante de cette action, on décidera sûrement de la rééditer rapidement ! Je ne puis que vous conseillez de la faire !
Exemple d’appel à action, à Paris
Pour la première fois à Paris, les cyclistes et les piétons feront patienter les automobilistes "juste pour deux minutes".
Samedi 23 mars, entre 11 h et midi, la rue Beaubourg, puis diverses artères du centre de Paris (liste détaillée des lieux et horaires en fin de communiqué), seront barrées pour quelques minutes à chaque fois.
Cyclistes, piétons, rollers, usagers des bus barreront symboliquement les voies automobiles avec leurs vélos, voitures d’enfants, rollers, et la banderole "j’en ai pour pour deux minutes".
Cette action, qui se veut spectaculaire, pédagogique et pacifique, est une protestation contre les stationnements abusifs sur les voies de bus, les trottoirs, les voies cyclables.
Ces stationnements sont non seulement gênants mais dangereux. Même s’ils sont de courte durée, ils sont constants car répétés des milliers de fois.
Près de 10 mois après l’arrivée de la nouvelle municipalité, nous constatons que les pistes cyclables, les trottoirs, les couloirs de bus non protégés restent envahis par le stationnement illicite.
Si les nouveaux couloirs de bus protégés constituent un progrès en éliminant de fait le stationnement sauvage, les deux-roues motorisés continuent de les utiliser en grand nombre.
Ces pratiques inciviques sont ouvertement encouragées par la quasi-totalité des candidats à l’élection présidentielle qui se prononcent pour une amnistie des contraventions liées au stationnement. Outre la gêne permanente que provoque le stationnement illicite aux piétons, aux cyclistes et aux utilisateurs des bus, il représente dans de très nombreux cas un véritable danger pour les deux premières catégories. Les piétons doivent souvent descendre des trottoirs et marcher sur la chaussée, les cyclistes doivent faire des écarts, zigzaguer entre piste cyclable libre et occupée, les uns et les autres étant mis en danger par ces incivilités.
Les associations signataires organisent cette action spectaculaire afin d’interpeller les pouvoirs publics et plus spécialement la Préfecture de Police chargée de la police de la circulation et du stationnement
Cette action est organisée par : Association Réseau Vert, Mouvement de Défense de la Bicyclette, Roller Squad Institut, Vivre à Vélo en Ville (Montreuil), Association des Usagers des Transports (FNAUT-IDF), Vélocité (Paris 16°), Vélo XV et VII, Quatre mètres cinquante .
A Paris encore
http://www.mdb-idf.org/actualites/2002/bilan-2min-20020921.html
La manif du 21 septembre 2002 contre les stationnements abusifs : J’en ai pour 2 minutes
Le 21 septembre, sur l’initiative de Réseau vert, un certain nombre d’associations ont renouvelé l’opération « J’en ai pour deux minutes ». Il s’agissait de rappeler aux automobilistes le danger qu’ils font courir aux cyclistes, piétons, personnes à mobilité réduite et autres bébés en poussette en ne respectant pas les aménagements prévus à l’intention des plus vulnérables. De manifester notre ras-le-bol devant le fameux « J’en ai pour deux minutes » prétexte à se garer sur un couloir de bus, une piste cyclable, une place de stationnement réservée aux handicapés... juste pour aller chercher une baguette de pain ou un paquet de cigarettes, ou passer un coup de fil.
Le premier rendez-vous était place de la Bastille et là, première satisfaction, nous étions beaucoup plus nombreux que pour la première manifestation du genre, en mars. Les associations organisatrices avaient commandé une nouvelle banderole qui non seulement fut du meilleur effet, mais nous incitera à renouveler souvent cette opération, histoire de la rentabiliser.
Premier arrêt rue Saint-Antoine, « juste pour 2 minutes » : vélos, fauteuils roulants de l’association Mobile en ville, poussettes sont abandonnés sur la chaussée. Un militant de Réseau vert muni d’un haut-parleur expliquait aux passants le pourquoi de cette action pendant que d’autres distribuaient des tracts. Ensuite, de façon spontanée, le trajet jusqu’au deuxième point de rendez-vous a pris des allures de manifestation traditionnelle, gênant la circulation des automobilistes, essayant de faire respecter celle des bus.
Deuxième arrêt rue de Rennes, là où s’était terminée la première manifestation en mars. De nouveau la chaussée s’est retrouvée encombrée de nos vélos. Malheureusement la police nous a quelque peu gâché le travail, en déviant la circulation, et la gêne fut moindre pour les voitures. Quant à la couverture médiatique, si elle a été moins importante que la première fois, nous avons quand même eu les honneurs d’un certain nombre de journaux écrits et télévisés.
Les occasions pour organiser de nouvelles opérations « J’en ai pour deux minutes » ne vont certainement pas manquer.
Pour ma part je viens de mettre une pétition en ligne :
http://membres.lycos.fr/report/phpPetitions/index.php?petition=1
pour demander le respect des équipements cyclables financés par nos impôts et actuellement inutilisables à cause des infractions de stationnement. A partir du formulaire de cette pétition au mdèle phpPétition, on peut accéder à une banque d’images d’infractions constatées à Toulouse.
Alors n’hésitez pas à venir voir cette initiative, voire à signer la pétition
Voir en ligne : Pétition pour le respect des cyclistes et piétons