Qui sont les jeûneurs ?
Ce sont tous des militants anti-nucléaires non-violents :
– Michel Bernard, né en 1958, est, entre autres, le fondateur et le rédacteur de la revue Silence ;
– Dominique Masset, né en 1952, est membre du collège national et trésorier du mouvement Appel pour une insurrection des consciences ;
– André Larivière, né en 1948, est salarié du Réseau Sortir du Nucléaire ;
Ils ont tous déjà participé à un ou plusieurs jeûnes.
C’est quoi un jeûne ?
La différence entre un jeûne à durée indéterminée et une grève de la faim est avant tout dans la volonté qui anime les personnes qui le font. Dans une grève de la faim, il y a un côté désespéré comme dans le cas d’un prisonnier. Dans un jeûne, il s’agit d’un fort engagement militant. C’est pourquoi ce jeûne appelle à vivre sans nucléaire : c’est un message d’espoir.
Vivre sans nucléaire ?
Le gouvernement prévoit une relance du programme nucléaire français avec la construction d’un nouveau réacteur dénommé EPR. Ce projet rendrait stérile tous les efforts de diversification énergétique vers la maîtrise des consommations et les énergies renouvelables.
De plus, l’apparition d’alternatives énergétiques fiables partout dans les autres pays européens, a contribué au développement d’une opinion favorable à la sortie du nucléaire : 60 % contre la construction de nouveaux réacteurs et seulement 27 % pour ; 90 % pour la réorientation des budgets de recherche en faveur des énergies renouvelables, 4 % contre.
Appel à soutien !
Les organisateurs et les jeûneurs ont besoin d’aide. Ils appellent à un soutien de ce jeûne qui se veut le catalyseur de la volonté de l’opinion publique de vivre sans nucléaire. L’événement ne pourra avoir un impact médiatique et politique qu’avec l’aide du plus grand nombre.
Si vous pouvez vous impliquer dans la création et l’animation d’un comité de soutien local ou si pouvez consacrer quelques jours au jeûne, contactez-nous. Vous pouvez également nous aider en envoyant un don pour participer aux frais d’organisation. (chèques à l’ordre de Michel Bernard - CCP 626 63 K Lyon)
Consultez le livret
. Le soutien peut prendre plein de formes : jeûnes courts ou au contraire repas de soutiens, fêtes, expos ...
Voici un premier bilan du jeûne à durée indéterminée "Vivre sans nucléaire".
En premier lieu il faut noter que le jeûne à permis de sensibiliser et d’informer sur une échelle assez importante : du local au national pour un public très divers.
En effet, le jeûne a réuni des personnes qui n’auraient certainement jamais rejoint de groupes anti-nucléaires. Le jeûne, de par l’implication physique des jeûneurs a sensibilisé un public varié (des catholiques et des protestants affichés comme tel, en passant par des personnes émues par l’acte des jeûneurs qu’elles ont alors voulu soutenir).
En même temps l’amalgame entre jeûne et grève de la faim était toujours présent. Il n’y a qu’à lire les articles de journaux : même les journalistes que nous avons rencontré et à qui la différence avait été clairement expliquée, ont dans leur papier parlé de "grève de la faim" ! Et la grève de la faim est souvent perçue de façon négative par les militants pacifistes, anti-nucléaires...
Je pense qu’une des erreurs a été un débordement d’optimisme lors de la préparation du jeûne. En effet, d’après les expériences de André surtout, les jeûneurs s’attendaient à une mobilisation nationale et internationale de grande envergure et ce autant physique que financière. Selon eux les dons devaient arriver à la pelle et une mobilisation à Paris pour participer aux actions, participer à l’organisation était chose acquise.... Nous nous sommes rapidement rendu compte que nous étions dans le faux, ne serait ce qu’au vu de la mobilisation avant le jeûne qui est resté faible et pendant le jeûne et ce principalement sur Paris où la venue d’éléments "provinciaux" a seule permis de dynamiser le comité parisien et d’organiser des actions (Trocadéro et Paris Plage).
Le message est-il mal passé ? La date était-elle mal choisie ? Le nucléaire ne mobilise-t-il pas les foules ? Le jeûne a-t-il effrayé les militants qui comprenaient "grève de la faim" ? De nombreuses pistes pourraient ainsi être explorées pour tenter de comprendre le manque de soutien mais surtout de relais médiatiques et européens. Pourtant l’information concernant le jeûne a été envoyée très tôt (trop tôt je ne pense pas) avec le 1er communiqué à J-100. Silence a bien sur très tôt relayé l’information pour ses lecteurs et les annonces mail ont circulé à travers plusieurs réseaux militants. Après un séjour à Paris pour rencontrer des ONG et des Fondations, des soutiens se sont alors déclarés (autant financiers que moraux) : Greenpeace, Amis de la Terre, Agir pour l’environnement, le MAN, les Quakers, le Réseau sortir du nucléaire, les Verts... puis CAP 21, la Confédération Paysanne, la LCR...
Je pense que nous pouvons avancer sans risque qu’une chape de plomb étouffe toujours ce qui touche au nucléaire. Comment expliquer que des personnes comme Hervé Kempf ne se soient intéréssé au jeûne qu’aux alentours du 20e jour alors qu’il avait été contacté bien avant le début du jeûne ? Que dire de Ruth Stegassy qui malgré des sollications par téléphone n’a jamais donné suite ? Comment expliquer que TF1 qui était présente lors de la visite à l’Elysée n’a pas passé une seule image ni au 13h ni au 20h ?
Néanmoins je reste positif quant aux résultats de cette action ne serait-ce que par la mobilisation nationale, les soutiens obtenus et le rendez-vous à l’Élysée. L’information a réellement circulée à travers le pays, et ça c’est très important pour les prochaines étapes qui sont l’abandon de l’EPR et le développement des énergies renouvelables. La sauce ne demande qu’à prendre, les éoliennes à tourner et le nucléaire à la mettre en veilleuse (que, entre parenthèses, je vous conseillerai d’éteindre).
Bilan politique :
Nous avons reçu le soutien de nombreuses personnalités politiques, associatives ou de la société civile. En ce qui concerne les visites de soutiens Les Verts ont été les plus nombreux. Mais des représentant-es d’autres partis sont également venu soutenir le jeûne et les revendications des jeûneurs.
– 24/06 : Gilles Lemaire, secrétaire national des Verts
– 28/06 : Corine Lepage, CAP21
– 29/06 : Yves Cochet, député Les Verts
– 30/06 : Noël Mamère, député Les Verts
– 01/07 : J.V. Placé, président groupe des Verts au conseil régional Ile de France ; Alain Lipietz, député européen Les Verts
– 06/07 : Pierre Rabhi ; Alain Krivine, LCR ; Elu-es Verts au Conseil de Paris ; Géraud Guibert, responsable commission environnement et développement durable au PS.
– 08/07 : Martine Billard, député Les Verts
– 13/07 : J.P. Brard, député-maire de Montreuil, apparenté PC
De nombreuses autres personnalités ont participé aux conférences de presse ou à la visite à l’Elysée : David Gabriel (CAP21), Sylvain Garrel (Verts, Conseil de Paris), Anémone (actrice), M.C. Blandin (sénatrice), J.E. Sanchez (Confédération Paysanne), Denis Baupin (2e adjoint au Maire de Paris), Anne Guerin (directrice fondation France Liberté - Fondation Danielle Mitterand), Albert Jacquard (généticien)
Ont accompagné les jeûneurs parisiens : Jacques Boutault, Maire du 2e arrdt, les 3 et 4 juillet ; J.P. Girault, président commission transports à la région Ile de France, les 10/11 et 12 juillet.
A noter que Géraud Guibert n’a à aucun moment voulu apporter le soutien du PS, malgré mon insistance. Il s’est retranché derrière le fait que le PS n’étant pas anti-nucléaire il ne pouvait soutenir le jeûne "Vivre sans nucléaire". Je pense que si le jeûne s’était appelé "Vivre sans EPR" il aurait (peut-être) été possible d’avoir leur soutien. En effet, Géraud Guibert dans un communiqué de presse paru quelques semaines avant le jeûne affichait l’opposition du PS à l’EPR et leur désir de voir se développer les énergies renouvelables (sans pour autant refuser le nucléaire). À méditer : il serait possible que le PS se rallie à un collectif anti-EPR. Ce qui est déjà presque gagné pour les personnalités ayant rendu une visite de soutien aux jeûneurs (je pense principalement à CAP21).
Bilan comités de soutien
Fin juillet, 79 comités de soutien s’étaient créés. Le début a été un peu dur et pour "forcer" la création de comités de soutien Sandrine a passé de nombreuses heures au téléphone pour appeler, dans les grandes villes, au départ, les associations ayant signées la charte du Réseau Sortir du nucléaire. Par la suite, de nombreuses créations se sont faites par l’intermédiaire du site web. Sur ces 79 comités de soutien certains ont été plus "fournis" que d’autres. C’est ainsi qu’à Lyon et Foix, plus de 50 personnes ont participé à un jeûne tournant. Les initiatives des comités de soutien ont été très nombreuses et ce quel que soit le nombre de participants au comité local. Des stands ou des prises de paroles ont été possibles lors de nombreuses manifestations (Avis de KO Social à Bourges, prises de paroles à Rouffach lors de la foire écolo, prise de parole lors du Festival des Résistances à Foix et soutien du Festival, etc), scénettes théatrales lors de marchés dans les Monts du Lyonnais, conception d’autocollants à Lyon, Die In, distribution de tracts à un péage d’autoroutes.... Concernant les jeûnes locaux, nous avons dénombré 198 participants dont 4 en durée indéterminée : Goméné (17), Aubusson (23), Orléans (45) et Mortagne au Perche (61). Les participants jeûnaient de 1 à 2 ou 3 semaines et de nombreux élus ont participé (que des Verts : Lyon et Paris principalement).
Le travail mené par les comités de soutien et les jeûnes tournant ont fait en sorte qu’il y ait une diffusion non seulement nationale mais également locale. De nombreuses radios locales, presses locales et quelques fois France 3 région, ont réagi aux initiatives locales. Si on ajoute à cela les tracts distribués, les prises de paroles, les actions, les messages mails... je pense que l’information concernant le jeûne et les revendications a été diffusée à grande échelle et que peu de régions sont restées silencieuses (sauf celles n’ayant pas de comités de soutien). Un bilan complet des comités de soutien pourrait être fait mais il nécessitera de nombreuses heures de travail. Je vous conseille déjà de vous rendre sur le site www.vivresansnucleaire.org où de nombreuses informations restent accessibles concernant les programmes, les contacts...
Bilan médias :
Au niveau des médias, nous sommes un peu triste de ne pas avoir réussi à avoir un 20h. Cela aurait certainement permis de médiatiser encore plus l’action. Néanmoins, je pense que nous avons réussi à porter le message à un large public et ce jusqu’à L’Elysée. Voici un premier bilan médiatique, sans inclure les médias locaux qui ont relayé l’information et/ou suivi le comité de soutien local (il est fort probable que nous ayons loupé certains articles, certaines brèves...) : Silence : mars, avril, mai, juin L’Ecologiste Vol.5 n°1 Avril-mai-juin ; Perspectives non-violentes n°198, 05/04 ; Alternatives non-violentes n°130, printemps 2004 ; Libération, 19-20/06 ; Les Amis de la Terre France, juin ; Réseau sortir du nucléaire, juin ; Charlie Hebdo n°627 du 23/06 ; Politis, 24/06 ; Zurban n°201, 30/06 ; Libération, 29/06 ; Le Parisien, 01/07 ; Métro, 02/07 ; Politis, 08/07 ; le Parisien, 07/07 ; Politis n°809, 8/07 ; Les Amis de la Terre Belgique juin-juillet ; le Parisien, 10/07 ; Charlie Hebdo, 13/07 ; Libération, 16/07 ; Le Monde, 17-18/07 ; Le Journal du Dimanche, 18/07 ; le Parisien, 19/07 ; Libération 19/07 ; Libération, 21/07 ; Charlie Hebdo, 21/07 ; Le Parisien, 21/07 ; Le Canard Enchaîné, 21/07 ; Libération, 21/07 ; Politis, 22/07 ; Libération 24-25/07 ; Réforme n°3088, 22/07 ; L’Humanité, 23/07 ; Libération, 28/07 ; Le Monde, 29/07 ; Vert n°9, juillet-Août ; Passerelle Eco n°15, été 04 ; Non-violence actualité, juillet-août.
France infos et France Inter : lundi 21 juin, et lundi 19 juillet (il y aurait d’autres passages mais je n’ai pas les dates) Canal + et i-télé : dimanche 20 et lundi 21 juin Radio Libertaire Paris : 23 juin Radio Scoop Lyon : ? Radio ici & Maintenant (Paris) : 7/07 Radio Libertaire : 9/07 CityRadio (France Bleue Paris) : lundi 12/07 France 3 Ile de France et France 3 National : 16/07 Canal + et i-télé : samedi 17/07 Radio Ici & Maintenant (Paris) : 19/07 RFI édition française et RFI édition allemande : 16/07 ; 20/07 : 23/07 Canal + et Arte : 20/07 France Culture : ? RTL : 21/07 Site du Nouvel Observateur et site de Libération : 21/07 Radio Zinzine : 24/07 Site de TF1 et LCI : 23/07 Dépèches AFP : 28/06 ; 17/07 ; 20/07 ; 23/07 ; 27/07
Bilan financier : (au 09/08/04)
– Total recettes : 20843 euros (soit : - Réseau Sortir du nucléaire : 6000 - Fondation pour une Terre humaine : 7000 - Teddy Goldsmith : 1500 - Agir pour l’Environnement : 150 - dons : 4843 euros (dont un don de 1000 euros et une avance de 1000 euros) - vente tee shirts : 1350 ) Total dépenses : 19983 euros, ( soit : - Salaires Jocelyn : 6000 - location appart : 800 - Tee shirts : 2460 - lessivage appart : 478 - téléphone : 820 (il manque des factures) - banderolles : 589 - divers (transports, eau bouteilles, matériel, alimentation...) : 7976 - reste : 860 )
Donc en conclusion pour l’instant le budget est équilibré. Je dis bien pour l’instant car il doit encore arriver une facture téléphone et peut être un ou deux remboursements aux jeûneurs et bénévoles. De plus il faudra peut être rendre l’avance de 1000 euros. Donc il se peut que nous soyons en déficit pour un montant approximatif compris entre 500 et 1000 euros.
En ce qui concerne le financement du jeûne, et malgré le montant des dons (presque 5000 euros), il est évident que si nous n’avions pas eut l’appartement gratuitement et si les fondations et le Réseau n’avaient pas mis la main au portefeuille nous serions loin de couvrir les frais uniquement avec les dons comme il était espéré au départ par les jeûneurs. A noter que nous avons perdu de l’argent avec les tee shirts : en effet nous comptions les vendre aux jeûneurs à durée déterminée afin que nous ayons tous une image de "ralliement". Mais ce n ’est pas ce qui s’est passé : en tout et pour tout nous avons écoulé une trentaine de tee shirts par les comités de soutien, et 100 d’un coup à Mme Chatenoud (Avignon).
Négociations :
Le comité de négociations composé de Michèle Rivasi, Maguite Chichereau, Jean-Luc Thierry et Didier Anger ont rencontré Stéphane Dupré La Tour, responsable environnement à L’Elysée, le vendredi 23 juillet au matin. Ils étaient accompagnés de Dominique Masset et André Larivière. Lors de cet entretien la liste des revendications a été donné à M. Dupré La Tour qui s’est alors engagé à la donner en mains propres (!) à M. Chirac, qui nous donnerait alors une réponse politique aux revendications. Il s’est également engagé ce qu’une réponse nous parvienne dans les jour suivants la rencontre.
Les revendications étaient, en résumé : un audit sur plus de 30 ans de nucléaire en France ; un accès aux informations concernant l’EPR ; la mise à disposition des français et des françaises des informations sur l’EPR ; une augmentation des budgets pour les énergies renouvelables. Le lundi en fin d’après-midi nous recevions par fax la réponse de M. Chirac : celui-ci ne comprenait pas le problème et, en maniant avec subtilité la langue de bois, il a répondu qu’un débat de grande ampleur avait eut lieu, que de nombreuses études avaient été menées, que la concertation du public continuait, blablabla.
C’est suite à cette réponse que le lendemain, lors de la conférence de presse annonçant la fin du jeûne, les jeûneurs ont répondu à M. Chirac et ont appelé à une mobilisation dés la rentrée contre l’EPR. À noter que l’Élysée avait organisé un rendez-vous entre le comité de négociations et le ministère de l’industrie juste après la visite à l’Élysée. Le ministère devait pouvoir apporter les réponses techniques et financières aux revendications. Des documents ont été promis. Michèle Rivasi pense que cette rencontre n’aura pas été inutile, si les informations sont effectivement envoyées, même si en aucun cas il n’a été question de la remise en cause de l’EPR et de la relance du nucléaire en France.
Vivement la suite !
Un collectif anti EPR est en train de se mettre en place. Il a été initié par le Réseau sortir du nucléaire, Greenpeace France et la Confédération Paysanne. Il devrait essayer de se développer dès la rentrée. Pour cela nous appelons les comités de soutien au jeûne à rejoindre ce collectif. Certains ont déjà accepté de rejoindre un collectif anti-epr et des inscriptions se font encore actuellement.
De par les retours que nous avons réussi à avoir lors du jeûne, de nombreux partis politiques sont opposés à l’EPR. De nombreux contacts ont été pris autant politiques, qu’associatifs et sympathisants, que médiatiques.
Il serait en effet intéressant de regrouper tous ces groupes et de continuer la pression. Maintenant qu’un travail de "réveil" a été mené la sauce ne demande qu’à monter. Ce collectif pourrait permettre de réunir de nombreux opposants à l’EPR, en se focalisant uniquement sur l’EPR et non sur une sortie du nucléaire. Mais l’occasion de développer les énergies renouvelables et de pouvoir apporter les éléments de comparaison pour un audit sur les 2 filières.
Les remerciements :
Spéciale dédicace à Annie Lahmer, Jacques Boutault et Jean-Pierre Girault de la Mairie du 2e arrdt qui nous ont fourni l’appartement et qui ont été disponibles tout au long du jeûne pour nous aider dans nos recherches, pour nous accompagner lors de l’action Trocadéro, la visite à l’Elysée... un grand merci qui vient du fond du coeur.
Maximum respect à Isabelle Guillaume pour avoir dynamisé le comité de soutien parisien ; Sandrine Garnier pour sa gestion des comités de soutien, des jeûnes locaux et pour m’avoir supporté au quotidien ; François Rouable pour le site web et sa patience face à un jojo quelquefois impatient ; Gabriel Corbalan qui nous a énormément apporté et qui a su faire l’intermédiaire et réguler des situations "électriques" entre le bureau et les jeûneurs ; Pierre-Emmanuel Weck, photographe attitré du jeûne pour sa disponibilité et son soutien ; Laure Nouhalat pour le documentaire réalisé sur le jeûne, ses conseils et son implication.
Une pluie de remerciements à ceux et celles qui nous ont accompagnés : Paulette Mazoyer, Mireille Laverlochère, Christophe, Christel, José & Mireille Oria, Vincent Gay, Gérard Leprieur, Nicolas Depret... et d’autres que je dois oublier.
Bonne continuation à tous et à toutes et que l’énergie renouvelable soit avec vous !
Jocelyn