Baluet, qu’est ce que c’est ? Un projet et un choix de vie !
Depuis presque huit ans maintenant, la colline bouillonne d’effervescentes initiatives, offrant une place pour l’expérimentation humaine, sociale, agricole, culturelle.
En avril 1999, des paysans sans terres (pas besoin de se rendre en Amérique du sud pour en rencontrer…) se sont installés au lieu dit de Baluet. Cela faisait 30 ans que les terres étaient à l’abandon : le travail des anciens en était réduit aux décombres, friches partout, culture nulle part, hameau en ruine… C’est par les efforts d’un grand nombre de bénévoles qu’au fil du temps les terres ont repris vie : défrichage, reconstruction des ruines, entretien de l’existant… des arbres ont été planté, des jardins réouverts, un troupeau de chèvres pâturant sur les terres, différents ateliers…
En 2004, après s’être investi cinq années sur le lieu, le collectif représenté légalement par l’association « La Sauce Baluet » participe à la création de la « SCI de Baluet ». Elle devient propriétaire de 15 ha. Elle achète aussi la moitié de l’indivision composée au total de 40 ha. Cette acquisition devait permettre la pérennisation de tout un projet de vie.
En 2005, suite au désaccord avec l’autre indivisaire le tribunal impose la vente aux enchères de la totalité de l’indivision, c’est-à-dire 40 hectares dont nous sommes copropriétaires à 50%, et cela contre notre gré. Ces terres vendues aux enchères sont totalement imbriquées et morcelées dans notre partie en bien propre, 15 hectares. Sur ces dernières, nul n’est besoin de préciser que nous sommes indélogeables.
La Sauce Baluet est composée de nombreux membres soutenant fermement son action.
Actuellement habitent sur le site un agriculteur (installé avec œ SMI) ainsi que 10 adultes, 3 enfants, et 1 adolescente. Ce lieu de vie est aussi un lieu de rencontre et de passage pour les nomades ; quasi quotidiennement des personnes viennent découvrir cette fabuleuse expérience visant l’autonomie agricole et sociale. De plus, l’Europe soutient l’association pour l’accueil et l’aide de personnes en fracture de vie ou en grande difficulté.
Nous développons des activités liées à la terre : agriculture, élevage de chèvre et petit élevage, pépinière, apiculture, sylviculture et aux métiers de l’artisanat : travail du bois, maçonnerie, couture, reliure, etc… L’organisation d’évènements de contre culture (concert alternatif, manifestation, projection…) intègre aussi nos joies et nos ambitions. Nous souhaitons décourager à juste titre toute personne imaginant possible une cohabitation avec notre propriété anti-privée car cet espace mis en vente est concrètement réhabilité et rénové par ce projet depuis 8 années.
Nous ne sommes pas prêt d’abandonner et le futur adjudicateur nous achètera aussi avec !
Je connais un peu votre lieu. Je suis déjà venue quelquefois. Notamment par mes contacts. Je suis prête à me mobiliser. Mais que proposez-vous ? Faire pression pour empêcher la vente ? Ou racheter cette part en faisant appel à dons ? Ou faire rentrer de nouveaux membres avec de nouvelles parts ? Seriez-vous prêts à celà ?