Gwen et Fred expliquent :
Nous avons décidé de nous battre ensemble pour le droit à la liberté de logement.
A ce jour nous sommes rentrés en contact avec plusieurs asso qui défendent les logements alternatifs ainsi qu’avocats, juristes, journalistes…
On nous fera pas partir de chez nous, si il faut on s’enchaînera au cabanon, grève de la faim, mobilisation…. Nous avons préparés une pétition et cherchons le maximum de soutien.
En gros, ils préfèrent nous voir dormir dehors avec deux enfants à partir du 15 décembre. Enfin presque, ils nous proposent des logements sociaux en plein bourg pour nous et les animaux (canards chèvres, chats, chiens). Or, on s’est autosuffit en pleine crise de logement.
Combien de personnes voudraient bien avoir accès à ces logements ?
Ce combat nous prends aux tripes car on défend une culture
Nous sommes en respect avec la nature
Produits de la terre, toilettes sèches… on a pas l’eau courante ni l’électricité (mais pour eux on ne rapporte pas d’argent et on présente une autre façon de vivre qui leur est pénible !!!?).
Ce ne sont pas des logements précaires mais un choix de vie tout à fait respectable.
Dans le village on ne pose aucun problème bien au contraire. Nous avons actuellement le soutien de la moitié du village, l’association des parents d’élèves..
Si d’autres personnes vivent la même chose, il faut tous se mettre ensemble.
Nous sommes d’accord pour payer un impôt pour les infrastructures mais raisonnable par rapport à ceux qui ont un assainissement, l’eau courante, l’électricité et tout le confort de la modernité.
Avec d’autres organisations nous allons faire la demande d’avoir un statut aux yeux de l’état pour que les logements alternatifs soient enfin reconnus comme tels. http://www.halemfrance.org
Tout logement est respectable.
Dans la même commune, sont menacés dans leur vie quotidienne sur des terrains qui leur appartiennent, 2 mères de famille et leur enfant respectif d’une part , un groupe de jeunes adultes sans enfants d’autre part.
Tous ont choisi un habitat alternatif, mobile ou démontable, à l’année ou quelques mois par an selon les cas :
Notre mode de vie est basé sur le respect d’autrui et de l’environnement. Nous avons choisi de ne pas surconsommer et de limiter au maximum notre participation à la pollution de la planète.
Nous vivons dehors presque toute l’année, au rythme des saisons, et nous avons quelques animaux.
Nous sommes autonomes par rapport aux réseaux ; nous utilisons l’eau de pluie, et une batterie suffit à l’éclairage ; nous nous chauffons au bois, et produisons nos légumes (bio). Nous recyclons sur place (compost, toilettes sèches, filtrage de l’eau).
Aujourd’hui, il nous est reproché d’être dans l’illégalité et nous devons tous partir pour le 15 décembre 2007.
Pour aller où ? Au choix : se garer place du bourg, ou camper dehors.Conséquences d’une expulsion éventuelle ?
Les enfants sans repères, les animaux dans de mauvaises conditions, les personnes en errance.
Quel serait l’intérêt de cette situation ?Nous avons eu une proposition de logement social (pour certains) qui ne correspond absolument pas à notre mode de vie. Nous sommes bien logés, heureux comme ça, et parfaitement intégrés dans notre commune.
Nous souhaitons être reconnus dans notre mode de vie et obtenir l’autorisation de continuer à habiter chez nous.
N’hésitez pas à nous contacter et faire passer l’info
A très bientôt
Contacts
Gwén et Fred
Les hautes rives
35330 La Chapelle Bouëxic
tel : 06.50.83.85.09
Bonjour,
Je vis actuellement sous ma yourte et un mobil’home dans les conditions écologiques déjà décrites par vous tous. Le terrain dont je suis propriétaire est à 1km d’un village du sud de la France. La police municipale est venue hier me porter la convocation du maire pour ce 10 janvier. Je m’attends à l’application de cette foutue loi. Je souhaite me rallier à tous ceux qui souhaitent vivre au plus près de la nature et de leurs convictions.