Au milieu des vestiges de jardins envahis par la jungle, une centaine de cerisiers, poiriers, et autres fruitiers a ainsi été dégagée !
Une logique du vivant
Sur certaines terrasses, d’anciennes vignes portent de nouvelles grappes. Le sol entre les pieds a été rendu stérile à force de traitements au cuivre répétés depuis 50 ans. " On va régénérer ce sol pendant 2 ou 3 ans, avec du mulch et des plantes qui enrichissent la terre. Pendant ce temps, on laissera grimper les vignes au lieu de les tailler pour les maintenir basses comme c’est l’habitude dans la région. Loin du sol, elles sont mieux protégées de l’humidité, et quand la terre sera régénérée, on pourra faire pousser des légumes et des plantes grimpantes au dessous. " La permaculture procède ainsi souvent par associations de plantes. La photo montre les buttes souvent caractéristiques.
Plus loin : un carré de patates mélangées à d’autres plantes. Le sol est couvert par un mulch épais de carton et de paille. Sous un tel couvert, les patates ne s’enfoncent pas sous la terre, mais poussent en surface. Pour les récolter, il suffit de soulever le carton et de les ramasser. En fait, lors de ma visite, les patates étaient malades. La variété s’avérait non adaptée. "L’année prochaine, on plantera plusieurs espèces différentes pour voir laquelle résiste et s’adapte le mieux." . Il y a tout un biotope à reconstituer et développer.
Il reste encore quelques belles terrasses, qui seront consacrées aux céréales permanentes : ces plantations gardent d’une année sur l’autre une variété fixe de céréales à cycle long. Sur ce même terrain, on associe chaque année des espèces différentes de plantes complémentaires. A terme, le terrain devrait pourvoir à la nourriture de 8 personnes, plus les stagiaires lorsqu’il y en a. Des échanges complèteront le menu local.
Bonjour, Où se situe Solaria ? C’est génial de faire revivre ce lieu !