Nous menons nos actions dans le but de générer une activité source de revenus pour des femmes en difficultés. Nous le faisons pour proposer une solution à la gestion des déchets.
Ainsi nous créons un lien entre ces femmes qui font le même travail. Malgré la différence des problématiques inhérentes à leur vie quotidienne, l’approche écologique est la même au Nord comme au Sud : il s’agit d’enrayer la pollution de l’environnement par les déchets tout en générant une source de revenus.
En France il y a des poubelles différentes pour trier les déchets, mais aucune n’est prévue pour accueillir les sachets en plastique. Ceux-ci vont être réutilisés en sacs poubelles pour finir incinérés avec les déchets organiques. C’est dommage de ne pas les garder pour les transformer en matière première propre à créer de nouveaux objets.
En Afrique les sachets noirs sévissent, ils sont jetés n’importe où à terre. Pas de poubelles de rues là-bas. Au village, un tas de détritus devant chaque concession, qui avait dans le temps vocation de compost, est souillé par la présence des matières plastique qui finissent par s’envoler avec le vent, sont ingérés par les animaux qui en meurent, se retrouvent enfouis à plus d’un mètre sous terre.
Cette ingérence des sacs plastique est notre préoccupation.
Sensibiliser le public, demander le soutien des administrations pour placer des poubelles de recyclage appropriées dans l’espace public, trouver des débouchés pour la vente des objets fabriqués à partir du recyclage, constituent le champ de notre action.
Trouver des solutions à la précarité qui frappent les femmes en difficulté dans le monde, le faire dans une dimension écologique est la priorité de notre mission.
– Le site de l’association les Filles du facteur
– Contacter l’association Les Filles du facteur
Cette rubrique fait écho au dossier publié dans Passerelle Eco n°36 sur "Montreuil Ville Comestible" et dont on trouve dans cette rubrique "Villes en Transition" un ensemble d’aspects développés :
– D’autres pains sont possibles.
– Le blé de Montreuil, du semis à la farine.
– Du blé aux murs à pêches ?
– La naissance du jardin des murs à pêches.
– De l’or brun en partage
– Le jardin partagé de la dalle Hannah Arendt, un potager qui ne manque pas d’air
– De l’économie sociale et solidaire à Montreuil.
– La marmitte d’Eugène
– Les Filles du facteur, le crochet pour recycler et mener des actions avec le Sud.
– Un café couture à Montreuil
Commerce équitable, recyclage, toujours vrai recyclage ? Finalement cela rapporte à qui ? Par exemple sous apparence de commerce équitable, il y a toujours et encore des intermédiaires, également en matière d’artisanat, sud et autre articles artisanaux ou pas (quand il y a un grand nombre il faut se poser des questions) ramenés et vendus en France. Se rappelle-ton qu’en france il y a aussi beaucoup de chômeurs, de personnes sous le seuil de la pauvreté, le sait-on qu’il n’y a pas que du chhômeurs dans les zones déclarées politiques de la ville ? à Paris de plus en plus ? Donc pourquoi ne pas vendre dans ces endroits des objets aussi faits par des chômeurs habitants en France ???
Recyclage, vrai ou faux. Tout le matériel utilisé est-il réellement toujours de recyclage. Il arrive souvent que les particuliers (notamment) en viennent à acheter des produits (d’occasion ou neuf) pour avoir les emballages afin de les "recycler", est-ce que cela mérite alors le terme de recyclage ?, en fabriquant des objets qu’ils auront appris ici et là, souvent dans des lieux où ils auront du payer pour cela (le coût de cet objet devient au final plutôt cher). Ici également se pose la question de la signification du mot art ou création artistique, réel ? Dans ce cadre qui n’est plus de l’art puisque ces objets ne sont pas originaux, voir fabriqués en nombre, copiés et recopiés. Copie n’est pas imagination et création. Ce n’est pas dérangeant tant que celui qui copie l’annonce comme tel. Il y a des gens qui sont doués pour copier et pas pour imaginer et vis-et-versa. Chacun à des dons différents et heureusement c’est ce qui fait le charme de la vie. Pour en revenir au recyclage, d’autres matériaux doivent être achetés en suppléments (vive le commerce après le tout en kit ! tout cela est loin de la création, de l’art, cela peut simplement être un plaisir une détente il est de bon sens d’utiliser les bons termes) (exemple d’achats de matériel, colle, soudure, outillage, bougies, peintures, outils divers, et bien d’autres, etc et des matériaux de base, papiers spéciaux, laines, fil de fer, ....).
Des achats de matérieux ne sont pas de recyclage.
Finalement est-ce si économique que cela ? Et à qui cela profite-t-il le plus ? Des idées qui viennenet toujours des pauvres et de leurs débrouillardises et qui profitenet le plus souvent financièrement à d’autres sans idées et dons, car cela ne s’apprend pas dans les écoles et rarement dans une vie au "long fleuve tranquille".
Ne plus acheter de sac plastique mais ces derniers sont comptés dans vos achats (le commerçant en tire donc double bénéfice voir triple puisque certains sont obligés d’acheter des sacs poubelles ! Le recyclage via produits que vous jetez ne vous profite financièrement à vous mais à d’autres, voilà de nombreuses façons de penser qui demanderaient à être appronfondies côté équité.
Autre chose remarquée : Quel apprentissage de ce qui est dangereux dans l’utilisation et la méthode dite de recyclage créatif (vapeur, respiration toxiques, égalemenet danger de certaines matières au niveau du toucher, .... aucune info, aucune éducation en la matière.
Il me semble qu’il nous faut être un peu moins naïfs et apprendre à nous poser des questions et à avoir des réponses de tous ceux qui finalement bénéficient des retombées.
Il en est de même pour l’écologie à toutes les sauces, certes elles existent mais le fait que notre planète change d’axe aussi, et il me semble que cela expliquerait certainement mieux les ras de marées, tempêtes et autres désastres. Là où il faisait plus froid, il fait plus chaud, là où il faisait plus chaud il fait plus froid, pareillement pour les inondations, débornements en tous genre, et tempêtes qui se déplacent géographiquement sur l’autre.
Il devient de plus en plus difficile d’être bien informé, justement, sans partie pris.
Peut-être pouvons-nous déjà faire preuve d’un peu de bon sens et de ne plus avaler n’importe quoi. Et de faire ce qui nous convient mais en toute connaissance sans floriture et traduction d’une vérité qui n’en aie pas une.
fabriquer au sud est-il moins cher qu’ici, ne serait-ce pas aussi pour cela que l’on oubli volontairement ceux qui vivent ici dans cette démarche (à part pour payer) ? Pourquoi ne pas penser aux deux avec équités ?
C