Après 2 journées de stages sur le système de filtration par lits plantés animés par l’association Eau Vivante, le système est maintenant en place. La partie installée en 2003 a été partiellement asséchée pendant l’été sec et chaud, en raison d’une utilisation insuffisante d’eau ménagère.
Un bassin de stockage d’eau de 300 m3 a été creusé afin de satisfaire une bonne partie des besoins d’irrigation estivale, en particulier pour les mois où la source se tarit : août et septembre. Suivant l’exemple d’un agriculteur voisin, nous l’avons réalisée sans bâche plastique, avec le risque d’une forte perte pour cette première année. Je pense qu’il faudra 2 ou 3 années pour que la terre se colmate et se compacte, et que le bassin devienne naturellement étanche. Nous aurions du enlever l’herbe et la terre superficielle sur une largeur de 1m autour, car l’humus et les matières végétales rendent la terre plus difficile à compacter.
Françoise et Diego s’intègrent à une AMAP qui se met en place à Nice pour écouler le pain qu’ils produisent à la ferme dans un four traditionnel à bois. Cette solution évite les aléas de la vente sur le marché, et responsabilise les consommateurs pour des produits de qualité.
Après 2 saisons d’autosuffisance alimentaire assez réussie, Bertrand et Katia modifient leur alimentation vers le cru à l’instinct, ce qui modifie fondamentalement les besoins. La production laitière est arrêtée pour être remplacée cet été par une production de spiruline.
Enfin, le groupe envisage avec d’autres amis de Terre Commune, le projet d’écolieux en copropriétés, de démarrer un lieu dans une région moins froide où peut être que l’expérience de vie dans un esprit de sobriété heureuse motivera plus de participants. En effet, c’est une déception de constater le peu de personnes prêtes à tenter l’expérience, en particulier avec des enfants. Le pas semble difficile à franchir pour beaucoup, et peut être qu’en région subtropicale, l’attrait climatique compenserait l’inertie socio-culturelle.