5 juin - Le rapport que le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) vient de rendre public, décrit les effets des prélèvements effectués sur les nappes souterraines à un moment où « le développement et la croissance de villes assoiffées, des industries et de l’agriculture ont un effet dévastateur. »
Deux milliards de personnes dans le monde et 40% de l’agriculture mondiale dépendent des nappes d’eau souterraine pour répondre à leurs besoins en eau potable et en eau d’irrigation. Mais selon un nouveau rapport publié à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, la consommation actuelle en eau exerce une pression de plus en plus intenable sur ces « réservoirs naturels souterrains ».
Les exemples cités dans le rapport proviennent du monde entier et mettent en lumière la menace mondiale qui pèse sur les ressources en eau, tout en présentant une gamme d’options disponibles pour assurer et conserver les réserves existantes, indique le PNUE.
En Arizona, aux Etats-Unis, 400 millions de mètres cubes d’eaux souterraines sont prélevées chaque année, soit le double de l’apport en eaux de pluie. Dans le Midwest américain, près d’un cinquième des réserves d’eau du gigantesque aquifère des Hautes Plaines ou aquifère Ogalla a été « consommé. ». Ces dernières décennies, le niveau de la nappe phréatique a baissé en moyenne de 3 mètres et jusqu’à 30 mètres à certains endroits.
Le rapport attire également l’attention sur la situation au Mexique où le nombre d’aquifères considérés comme surexploités au Mexique est passé de 32 en 1975 à presque 130 dans les années 1990, un phénomène qui s’accompagne d’une augmentation de la teneur en sel de l’eau et d’une contamination résultant de la pénétration de substances de surface à la suite de pompages excessifs. Dans plusieurs Etats, dont Mexico City, Queretaro et Celaya, la baisse du niveau de la nappe souterraine a été l’origine de glissements de terrain qui ont détruit propriétés et infrastructure.
En Espagne, plus de la moitié d’environ 100 aquifères sont surexploités. Ironie du sort, souligne le Programme de l’ONU, certaines villes des régions semi-arides et arides du Golf Arabique connaissent une forme d’inondation, due à une saturation des terres en eau. Ce phénomène, décrit comme un « engorgement » des sols, résulte d’une dépendance excessive à l’égard de l’eau dessalée provenant des côtes, qui souvent s’échappe pour s’infiltrer ensuite en profondeur. Dans certains cas, cette dépendance importante à l’eau de mer traitée est due en partie à la pollution des eaux souterraines qui, de ce fait, deviennent non potables.
S’exprimant au Liban, pays choisi cette année pour abriter les cérémonies marquant la Journée mondiale de l’environnement, Klaus Toepfer, le Directeur Exécutif du PNUE, a déclaré : « Ce rapport résonnera de façon particulièrement significative dans une région où on estime que 90% de la population connaîtra de sévères pénuries d’eau d’ici 2032. »
Madame, Monsieur,
Nous avons l’honneur d’attirer votre bienveillante attention sur le fait suivant.
Au moment où le monde est préoccupé par le problème de l’eau, il s’avère que la plus grande nappe phréatique d’Europe qui se trouve sous le bassin parisien est menacée et qu’une action doit-être mise en oeuvre d’urgence pour sa protection.
En effet, un CET (Centre d’Enfouissement Technique) de classe 2 (déchets toxiques) va être creusé sur cette nappe de Beauce.
Nous faisons actuellement appel à toutes les personnes et organisations compétentes pour lutter contre ce projet et le faire annuler.
La Société privée belge qui veut mettre en place ce projet avec l’appui de Monsieur Le Préfet de l’Essonne est la SITA/SUEZ.
Très modestement des riverains avec l’aide d’élus locaux combattent ce projet en ayant mis en place une Association avec un site internet très documenté :
http://www.adse-saintescobille.com/
Nous avons l’angoisse d’avoir compris que ce problème est d’une importance qui touche le niveau européen.
Votre secours, Madame, Monsieur, sur ce sujet serait pour nous un poids très important dans la balance et c’est pourquoi nous osons vous solliciter directement.
Nous vous remercions infiniment, Madame, Monsieur, d’avoir bien voulu prêter attention à ce courrier.
Et dans l’attente, nous vous prions d’agréer l’expression de notre haute considération.
Béatrice Franck BALSEIRO
6, rue du Bois de la Pucelle
91780 CHALO SAINT MARS
Tél. : 0169953132
franck.balseiro@9online.fr
Voir en ligne : http://www.adse-saintescobille.com/