Ce barrage en effet, odieusement et mensongèrement présenté par les porteurs du projet comme un projet de préservation de l’environnement est en réalité un massacre soigneusement organisé et savamment orchestré par le SMEAG (Syndicat Mixte d’Etudes et d’Aménagement de la Garonne) de toute une région agricole et de plusieurs petites rivières ou canaux, (dont la Nère qui passe près de chez nous).
Il comporte, outre le barrage en lui-même, qui va noyer 625 hectares agricoles dont plusieurs exploitations sur la commune de Saman (31), l’acheminement de l’eau (celle prélevée sur la Garonne et celle reconduite à la Garonne) par les petites rivières existantes qui de ce fait seront définitivement transformées en canaux stériles, bétonnés ou enrochés, et recevant un débit 50 fois leur débit actuel ! Adieu à nos petites rivières françaises, à leur faune et flore si attirantes, à l’inestimable patrimoine naturel qu’elles représentent pour les enfants d’aujourd’hui, pour les adultes de demain. Adieu aux bergeronnettes, aux guêpiers, au martin-pêcheur, au cingle plongeur. Adieu aux gardons, aux truites, aux aloses. Bientôt, demain toutes nos rivières seront interdites d’approche, trop dangereuses du fait du risque d’ouverture des vannes des barrages qui actuellement se multiplient toujours un peu partout en France. Bientôt, demain, nous irons pique-niquer sur des rives bétonnées, à l’ombre d’arbres sans fleurs ni abeilles et dépourvus de chants d’oiseaux. Ce scénario est peut-être futuriste, mais il est la réalité sur laquelle travaillent d’arrache-pied, chaque jour de votre vie, des gratte-papier et autres experts enfermés dans des chiffres et des bureaux partout en France.
- Site du barrage de Lunax
Ce projet dépassé (on en parle depuis 1983), d’un coût exorbitant (300 millions d’euros à charge du contribuable !) combattu par la totalité des associations pour l’Environnement, par des associations de consommateurs, par de nombreux élus et scientifiques, et non soutenu financièrement par l’Europe, se voit pourtant ardemment défendu par ceux qu’on ne peut désormais nommer autrement que par le terme de "bétonneurs".
A une époque où, mondialement, la crédibilité des projets de grands barrages s’effondre (cf rapports du WWF français et international), où les questions de développement durable, de répartitions sociales et mondiales équitables, commencent à faire entendre leur légitimité face à celles de rentabilité et de progrès, il me semble que nos actions et prises de position en faveur d’une eau libre, préservée et saine sont particulièrement d’actualité.
Nous nous faisons donc un devoir de suivre toutes les réunions du débat public autour de Charlas et d’intervenir régulièrement afin de manifester notre opposition radicale à cette entreprise par des prises de parole publiques régulières. Le débat public étant censé donner la parole à tous, nous ne pouvons qu’engager toutes les personnes concernées par le projet à le suivre et à y participer.
Pour plus d’infos adressez-vous à Pascale et Christian Meltz, Ouliet, 31420 Cassagnabère. ou par courriel
Conclusion
Une étude des arguments et des conséquences de la construction du barrage de Charlas conclue ainsi :
La création du barrage de Charlas viserait avant tout à conforter un mode d’agriculture qui a fait la preuve de ses inconvénients : agriculture intensive et industrialisée. Ce type d’agriculture a généré des pollutions de l’eau qui nécessitent actuellement des efforts importants de solidarité nationale (FNSE par ex) et justifient des programmes toujours insuffisants au regard de la gravité de la situation (nitrates, pesticides). Elle n’a pas rempli totalement les fonctions économiques et sociales attendues car de nombreux agriculteurs se trouvent en situation très difficile et le nombre d’actifs diminue dans l’agriculture au détriment de l’aménagement du territoire.
Le modèle d’agriculture que le barrage de Charlas vise à soutenir est dépassé au regard des attentes de qualité exprimées par les consommateurs et au regard de la pérennité de nombreuses exploitations agricoles.
Les solutions pour la restauration de la qualité de la Garonne - objectif que nous approuvons- existent et passent par les économies sur les consommations, une meilleure gestion pour l’ensemble des usages (y compris domestiques) et par la mobilisation pour les années de sécheresse des réserves existantes. [...]
La commission particulière du débat public, après avoir entendu tous les arguments pour et contre Charlas, doit recommander l’étude sérieuse des alternatives à Charlas, [ce qui, jusqu’à ce jour n’a pas été réalisé].
Bonjour a vous.
tout a fait contre l’ensemble des propos tenus sur votre blog. Votre méconnaissance des enjeux climatique et agricole engendre une démagogie dans vos propos.
Un rappel fondamental : l’eau c’est la vie. Sans eau pas de vie .....
Comment prétendre qu’une retenue, est anti environnementale. FAUX Elle développe tout un écosystème d’ailleurs bien plus riche que votre jardin.
Soutiens a une agriculture intensive, votre méconnaissance de l’agriculture française et encore plus locale fait peur. Svp, allez parler a vos voisins agriculteurs et aux consommateurs sur les marchés .....
Sans eaux pas de plus de cultures d’été .... plus de maïs pour le canard et le poulet..... qui je suppose vous érigez comme symbole de la consommation locale..... oubliez aussi vos légume bio.... car oui même les légumes bio dans le potager sont arrosé .... Soyons sérieux 2 minutes.
Une retenu est le stockage un stockage de l’eau l’hivers pour l’utiliser quand la terre en a besoin, l’été ! Actuellement elle en a bien besoin !!!!!!!!!
Même les romains avez compris cela, vous qui êtes nostalgique d’un temps arriéré, sachez que même les égyptiens irrigué !!!!!
Bref les combats citoyens sont nobles quand ils ont du sens !!!
La il est tout simplement inutile.....