Notre mode d’alimentation a mis la planète entière dans une situation précaire. Cette alimentation carnivore est basée en grande partie sur le bœuf, et à un degré moindre sur le porc et le poulet.
– La production de bœuf nécessite 80 fois plus d’eau que celle de la pomme de terre ou de la banane et, à des pourcentages légèrement différents, de tout autre végétal comestible.
– Le bétail contribue bien plus à la pollution de l’eau que les déchets combinés de toutes nos industries et de tous nos égouts.
– Non seulement les élevages modernes consomment l’eau - ressource de plus en plus rare et coûteuse - mais ils sont également ses plus grands pollueurs, contaminant les nappes phréatiques et détruisant la faune aquatique. Cette pollution n’est pas uniquement due aux déjections animales, mais aussi et surtout à la quantité énorme de médicaments administrés à ces animaux, notamment les antibiotiques.
– L’administration de ces médicaments est rendue nécessaire, essentiellement à cause des conditions d’élevage. Une très forte proportion des animaux sont malades quand ils arrivent à l’abattoir.
– Un tiers de la pêche est destinée à la nourriture des animaux d’élevage.
– 80 % des cultures servent à nourrir les animaux d’élevage.
– L’élevage nécessite 50 fois plus terrains cultivés que l’agriculture pour l’équivalent en nourriture.
Les terres de plus en plus traitées avec des produits chimiques s’appauvrissent , la couche d’humus s’amincit et les exploitants rajoutent encore plus de produits chimiques.
Les terres se transforment en déserts. Ici ou dans le Tiers-Monde, des pans entiers de forêts sont détruits pour créer de nouvelles cultures. Au Costa Rica, comme dans les autres pays tropicaux, la couche d’humus est si mince qu’elle est épuisée en 5 ans et que la désertification suit entre 2 et 3 ans plus tard : c’est un modèle accéléré de ce qui se passe dans les zones tempérées. On arrache plus loin quelques nouveaux hectares à la forêt et on recommence. Ce phénomène se produit à beaucoup d’autres endroits, raréfiant ainsi les "poumons" de la planète.
Dans les pays du Tiers Monde, les terres cultivables sont de plus en plus utilisées pour l’élevage destiné aux pays riches, pendant que les populations locales meurent de faim parce qu’elles ne peuvent cultiver les céréales nécessaires à leur nourriture. Quand les sols seront épuisés, les multinationales laisseront des déserts aux survivants. À cela s’ajoute évidemment, la pollution causée par l’énorme quantité d’énergie utilisée lors des différentes étapes de production, de réfrigération et de transport. Les problèmes, nombreux et complexes, affectent l’air, l’eau, le sol, le sous-sol, la forêt, la faune, la flore et les vies humaines qui en dépendent.
Mais la solution est simple : diminuer la consommation de viande !
Nous demandons donc à chacun-e de réduire sa consommation de viande d’élevage de façon progressive mais continue, jusqu’à arriver à deux repas par semaine et ce, partout dans le monde dit bien "nanti".
Une action simple, efficace, citoyenne, qui ne nécessite pas d’intervention des gouvernements : la solution est... dans notre panier d’épicerie !
« Une action simple, efficace, citoyenne, qui ne nécessite pas d’intervention des gouvernements : la solution est... dans notre panier d’épicerie ! »
– D’accord, mais si cette action ne nécessite pas d’intervention des gouvernements, ces derniers devraient faciliter l’adoption de cette action par le grand public en informant davantage les populations sur les vertus du végétarisme. Pour ma part, je pense qu’un président végétarien (comme Jean Marc Governatori du mouvement la France en action ) favoriserait significativement l’évolution des choses !
Voir en ligne : Documentation : la bombe écologique