Qui ?
– Sandrine à une formation par alternance dans l’agriculture (BEP et BAC PRO). L’ensemble des stages ont été réalisés dans des fermes agrobiologiques. Par la suite, elle a suivi une formation forestière (BTA et BTS Gestion Forestière). Le débardage à cheval et l’exploitation de bois en zones sensibles ont été les sujets des travaux et études de ces années de formations. Sandrine suit actuellement le parcours d’aide à l’installation de jeunes agriculteurs avec la chambre d’agriculture du Faouët. Elle est engagée depuis trois ans dans un processus d’installation difficile du fait de l’accès restreint au foncier.Dans un premier temps, Sandrine s’occupera seule de la mise en route de l’élevage, Vincent gardera son emploi de commis de coupe en Bretagne.
– Vincent a, également, suivi un parcours dans l’enseignement agricole (BAC D’ Sciences Agronomiques) et une formation forestière (BTS Gestion Forestière, BTS Récolte et Commercialisation des Produits Forestiers, BTS Gestion de Scierie).
– Nous sommes membres de la Confédération Paysanne du Morbihan depuis trois ans.
Lieu
– Nous avons l’opportunité de reprendre une exploitation pédagogique (lycée agricole). L’exploitation est située en centre Bretagne à Gourin au carrefour des trois départements dans les Montagnes Noires.
– Le corps de ferme est composé de bâtiments d’élevage (bergeries) et de stockage fonctionnels, d’un atelier, d’un bureau et sanitaires ainsi qu’une vieille lapinière à rénover pour une diversification possible. Deux bâtiments typiques seront rénovés en gîtes et seront destinés à l’accueil du public. La maison située à l’entrée de la propriété sera rénovée afin de loger notre famille. L’ensemble du corps de ferme est entouré de 28 hectares de surface agricole dont 25 seront utilisables pour la production d’herbe et de céréales. Le paysage et l’environnement de la ferme sont composés de bois, de haies bocagères présentes et à réimplanter, de zones humides avec la présence d’une source et de landes.
Projet agricole
– Notre projet est en accord avec les directives européennes c’est à dire développer : l’agriculture biologique à hauteur de 20% de la SAU nationale, l’agriculture de proximité et favoriser l’installation dans des zones prioritaires (Pays du Roi Morvan pour Gourin).
– La vente directe est également un choix éthique et social qui permet à chacun de reprendre possession de ses pouvoirs économiques, politiques, environnementales…, de plus cela nous permet de nous insérer au mieux dans le tissus économique local. Les agneaux viandes seront vendus directement auprès d’Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) et sur un marché (Lorient) ainsi qu’à une clientèle à la ferme. La commercialisation d’agneau de boucherie concernera une centaine d’individus par an. La viande sera proposée en caissettes de 10 kg et plus et au détail. Le prix moyen du kilo de viande est de 15,00 Euros.
– En ce qui concerne l’étude de marché, nous avons pris des contacts avec l’ensemble des AMAP de la région (11 contacts d’Amap et associations de consommateurs) et nous avons quelques réponses intéressées en échange. Des paysans qui travaillent déjà en vente directe sont prêts à s’associer pour réaliser des paniers et/ou compléter les demandes qu’ils ne pourraient satisfaire. Après les avoir contactés, nous savons que Manger Bio 56 et Bretagne Viande Bio sont demandeurs de moutons. Les marchés locaux, les foires bio et autres manifestations sont aussi de bons débouchés où la demande se fait toujours plus grande. La concurrence locale est faible puisque les éleveurs de moutons en bio et vente directe ont des petits élevages et ils ne souhaitent pas s’agrandir. Ils sont plutôt satisfaits de voir s’installer de nouveaux éleveurs afin de pouvoir s’entraider et développer des marchés plus larges et proposer plus de produits à des consommateurs de plus en plus demandeurs.
– Le choix des races Suffolk et Charollais est une opportunité qui s’est présentée. En cherchant, au départ, un troupeau Suffolk, pour la viande et la qualité de sa laine que nous aimerions valoriser par la suite, un technicien ovins nous a proposé le troupeau d’un éleveur partant a la retraite. Cet éleveur faisait de la sélection avec ces deux races et nous garderons donc également cette activité. Il nous transmettra son carnet d’adresse pour l’achat des reproducteurs femelles (130 euros) et mâles (350 à 400 euros). Il nous gratifiera, également, de ses connaissances techniques car il habite à un quart d’heure de l’exploitation et il est d’accord pour nous passer le relais « en douceur ».
– Il n’existe pas de bilan ni de compte de résultat car la ferme n’est plus exploitée depuis une dizaine d’années. La remise en état des surfaces demandera du temps et de l’énergie, mais plus vite nous pourrons aller sur les parcelles les plus intéressantes (environ 8 ha pâturés par une ferme voisine jusqu’en 2005) et mieux nous pourrons gérer le temps et la qualité de nos premières interventions.
contact
Sandrine, Vincent et Suzanne
06.64.77.60.07 ou 02.97.26.88.60
vous en etes ou, depuis 2008 ???