Qui oserait encore parler d’une jeunesse inconsciente ?
Après le succès du 15 mars qui a mobilisé 1,8 million de jeunes à travers le monde (dont 5000 à Marseille), vendredi 24 mai aura lieu la seconde Grève Mondiale pour le Climat. Répondant à l’appel de Greta Thunberg, le collectif Youth For Climate Marseille invite tous les citoyens à participer à cet événement. A 11 heures, un village associatif se tiendra sur le Vieux-Port. Dans l’après-midi, un concert et des prises de paroles auront lieu. Un départ en cortège se fera vers 15h30.
Extinction Rebellion PACA se joint aux jeunes marseillais pour la soirée et appelle à l’occupation du Vieux-Port pour exiger la déclaration de l’urgence climatique et sociale à Marseille. A ces exigences s’ajoute la mise en place d’une assemblée citoyenne constituante pour écrire un plan de transition vers la résilience et garantir sa mise en place. Le programme de la soirée est annoncé :
– Assemblée citoyenne : comment construire un futur vivable ?
– Initiation à la désobéissance civile : comment résister ?
– Conférence : Allons-nous vers notre propre extinction et comment y faire face ?
– Dîner partagé
– Projection de films suivie de discussions
Le lendemain, l’occupation de l’espace public continuera sous la forme d’une grande Marche pour le Climat. A l’appel d’une vingtaine de structures (Alternatiba Marseille, Greenpeace Marseille, Citoyens pour le Climat Marseille...) qui œuvrent pour l’environnement et le climat, la marche partira à 14h du Vieux-Port. Une action symbolique aura lieu pendant la marche, sous la forme d’un Die-In géant.
La Méditerranée fait partie des zones qui souffrent déjà des changements climatiques. A Marseille, les trajectoires climatiques annoncent les plus fortes hausses de températures de France métropolitaine alors que la pollution de l’air ne cesse d’augmenter. Nos rejets de dioxyde de carbone acidifient la mer Méditerranée et mettent en péril la biodiversité qui l’habite. Notre ville et l’ensemble du littoral sont directement menacés par la montée des eaux. Face à ces constats et à la veille des élections européennes, les collectifs pour le climat et l’environnement passeront le message de l’urgence écologique.
On peut se résigner, couper avec les infos dites « négatives », se dire à quoi bon, chercher en individuel, si on a les moyens, à sur vivre à l’écart de la tourmente et de la pollution générale dont pesticides (cf la maison autonome de Pont)
On peut se lever en masse pour que le climat et la biodiversité n’atteignent pas le point de non retour absolu, pour organiser une vie encore vivable pour et avec tous.tes !
Dans cette dernière vision, nous relayons le communiqué de presse signé par 77 organisations, appelant à se mobiliser dans le cadre de la grève mondiale pour le climat de ce 24 mai (avec un petit commentaire in fine)
A Chambéry, on peut rejoindre la marche de Youth for Climate, qui partira à 14h de la place du Palais de Justice
Pour celles et ceux qui ne peuvent pas être disponibles à cette heure, une VELORUTION est prévue, rassemblement à 17h30 et départ à 18h, au même endroit.
« Grève mondiale pour le climat du 24 mai : 77 organisations appellent à se mobiliser
Les rapports du GIEC et de l’IPBES sont clairs.
Nous sommes dans une crise écologique majeure : Dérèglement climatique, destruction de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles…
Tout indique que nos modèles sociaux-économiques sont à l’origine de la 6ème extinction de masse.
Pour éviter des catastrophes écologiques et sociales, les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer drastiquement et rapidement.
Pourtant, face à cette urgence, nous constatons l’insuffisance des actions entreprises par nos dirigeants politiques et économiques. Depuis maintenant plusieurs mois, la jeunesse, consciente des dangers qu’elle encourt pour son avenir, se mobilise massivement partout dans le monde : Youth For Climate et Fridays For Future à l’international sont devenus le symbole du passage à l’action d’une génération déjà pleinement consciente des changements à effectuer dans notre modèle sociétal.
Le 15 mars dernier, 200 000 jeunes en France et 1,8 million dans le monde étaient dans la rue pour porter nos revendications. Le lendemain, 350 000 personnes se sont à nouveau mobilisées pour la Marche du Siècle en plus des 2 millions de soutiens exprimés par les citoyens.
Ce n’était qu’un début.
Le vendredi 24 mai prochain, de nombreux collectifs, associations, ONG, partis et syndicats se joindront à eux pour une deuxième journée de grève internationale.
Cet appel à la grève est intergénérationnel et dépasse toute frontière : collégien.ne.s, lycéen.ne.s, étudiant.e.s, travailleur.euse.s, chômeur.euse.s, entrepreneur.euses.s, retraité.e.s et parents doivent lutter ensemble pour préserver leur droit à un futur vivable.
Nous demandons que nos dirigeants prennent des mesures concrètes et à la hauteur des enjeux. Ces mesures doivent être compatibles avec une limitation du réchauffement climatique en-dessous de la barre des +1,5°C.
À deux jours des élections européennes, nous voulons aussi adresser un message : nous ne pouvons plus nous permettre de délaisser l’écologie, elle doit être au coeur de toute décision. À cette occasion, les jeunes de Francfort, Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg s’uniront pour faire entendre leur voix devant les grandes institutions européennes.
Le monde entier va se mobiliser pour montrer sa détermination à construire un avenir possible.
Nous n’avons plus assez de temps pour nous satisfaire des petits pas, des promesses non actées et des combats séparés. Il est maintenant nécessaire de faire front commun pour obtenir des mesures à la hauteur des enjeux actuels et futurs.
« Nos modèles sociaux-économiques » note de commentaire
ainsi nommés c’est le capitalisme mondialisé, globalisé, ultra financiarisé, croissanciste, industrialiste, extractiviste, guerrier (porteur des guerres pour le pétrole, l’eau … ) libre échangiste organisant la marchéisation généralisée : tout s’achète et tout se vend même les services payants à nos vieux (petits-fils.com)
A colonisé les états (à son service), les médias, la culture (main stream), jusqu’à nos consciences et modes de vie : ubérisation (entrepreneur de soi même), tout numérique, détricotage des services publics, des conquis sociaux sociaux de la Résistance, destruction du climat et des autres biens communs, saccage de la nature, empoisonnement général (cf glyphosate trouvé dans les urines de personnes consommant bio) à l’échelle mondiale et nationale,
Ultra dépendants de sa mégamachine (cf l’électricité, Internet, l’agroalimentaire, la finance à la veille de l’ explosion) nous sommes menacés par leurs effondrements à grande échelle
André D