Tous ceux qui veulent contribuer à l’élaboration thématique peuvent se faire connaître et commencer à proposer des intervenants (chercheurs, associations…) ou des contributions.
Gérer des besoins et des usages
– Quand le MONDE change, HABITER est-ce seulement se LOGER ?
Entre béton et bouleau, local et mondial, social et spatial, insécurité et urbanité, tour d’ivoire et villa de rêve, solitaire et solidaire, génie du lieu et fractures sociales, rêve de terre et terre de rêve….
Se loger c’est d’abord chercher où trouver un volume hors d’eau, hors d’air et où s’abriter des rigueurs du monde. On y cherche aussi des correspondances avec notre intime.
Habiter, c’est plus que regagner son logement, c’est s’arracher au stress social ambiant entre la misère des imaginaires en proie au superfétatoire des caddys, ras les saucisses et bas résilles, les voitures quatre par quatre en voies expresses, les violences de l’indifférence, les invisibles vies perdues à la gagner, les délocalisés pour l’actionnaire en croisière entre Sicile et Cavalaire.
– Qu’est-ce qu’habiter, au–delà de sa résidence ?
L’ensemble des pratiques associées à des lieux définis : logement, activités, déplacements…définissent un mode d’habiter.
Comment habiter, dans l’espace et avec l’Autre ?
Quels équilibres entre intérêts privatifs et satisfaction des besoins sociaux, usages actuels et transmission d’un patrimoine collectif (bien commun) aux générations à venir ? Comment aborder la dualité mobilité / proximité pour envisager un futur plus sobre, plus résilient, garant de qualité ?
Exemples d’alternatives concrètes :
Mise en valeur du patrimoine bâti, modes de gestion du bâti et du foncier,transports collectif, espace public non colonisé par l’espace marchand, tri et recyclage, échange et valorisation des ressources locales et des savoirs faire, alimentation solidaire, autonomie alimentaire.
Organiser l’espace
La biodiversité, en France et en 2010, qu’est-ce ?
Des champs, de l’herbe, des terres où l’eau pénètre, où les semences prennent racine, où les vers de terre pullulent... Eh bien, ces champs, ces herbes, ces terres, on les recouvre par milliers d’hectares de béton et de ciment avec une inconscience qui vire au criminel. C’est ce que nous rappelle un dossier de Campagnes solidaires, le mensuel de la Confédération paysanne. La France gaspille les terres en les artificialisant à un rythme effréné.
Artificialisation des sols ?
Un mot compliqué, une réalité tristement banale : parkings, zones industrielles, voies de TGV, autoroutes, aéroports, bases logistiques, centrales solaires, maisons individuelles, centres de loisirs... Philippe Pointereau, dans une étude (dont une version détaillée se lit dans le Courrier de l’environnement de l’INRA, n° 57, 2009), montre que la transformation des terres agricoles en urbanisation sous toutes ses formes se poursuit au rythme de 66 000 ha par an soit, en dix ans, plus que la surface moyenne d’un département.
– Quand comprendrons-nous que l’espace est une ressource rare ? Pointereau rappelle que, si l’on tient compte des importations agricoles, la France n’est plus vraiment autosuffisante. Bah, qu’importe ? Du commerce international et du béton, c’est bon pour la croissance, non ?
– Quel mode de regroupement spatial économe et convivial ? Pourquoi et comment refaire village et quartiers, limiter les transports, relocaliser les activités et les services, redéfinir les collectivités territoriales vers une souveraineté locale, ...?
– Face à la vision publique de l’État et des collectivités locales comment donner forme et puissance aux pratiques alternatives émergentes ?
– Ménager les territoires n’est-ce pas établir les mêmes droits pour tous ?
Exemples d’alternatives concrètes :
Relocalisation, agroécologie, usage gratuit du foncier, Cittàslow ou villes lentes…
Faire société
– Entre radicalité et compromis, comment ancrer les utopies ?
– Quelles transitions vers des formes d’appropriation collective des sols et du bâti ?
– Quelle mutualisation des espaces, des outils et des services « ménagers » ?
– Quelles coopérations et solidarités de voisinage ?
– Comment proposer démarches et outils collectifs pour avancer ensemble concrètement et redéfinir des processus de délibération réellement démocratique ?
Exemples d’alternatives concrètes
Organisations et initiatives de transitions, outils et méthodes de changement, villes en transition, coopératives d’habitants, lieu et terrain de vie, zone d’accueil temporaire, ecohameau, ecoquartier…
En pratique
Tarifs d’inscription
– faible revenu : 5 € ; autres : à partir de 20 €, chèque à l’ordre de ADEROC (cette somme correspond à une souscription lancée pour permettre le déplacement et l’accueil des personnes à faible revenu).
– repas sur place et bio : 10 € le repas (du vendredi soir au dimanche midi).
– hébergement sur place, en gîte collectif et chauffé :6 € ou 14 € la nuitée suivant les revenus.
– navette à partir de la gare d’Alès vendredi soir.
– covoiturage organisé sur le site
Samedi soir et toute la nuit ... projection de films sur le thème.